La silver economy… un golden secteur

Bonjour à tous,

Cette semaine, abordons la silver economy :

Sectoriellement parlant, elle regroupe les axes santé, maintien à domicile, communication, transports et  distribution (cf la présentation du cluster Silver Valley). On y trouve aussi bien des marketplaces, des services, de technos IoT pour se remémorer la prise de médicaments, des biotechs…

Du point de vue économique, on peut la qualifier de « golden sector » … au vu des taux de croissance du marché : + 20% prévus entre 2010 et 2020, et + 42% entre 2020 et 2030… ARGH !! C’est tellement un secteur « rentable » que nombre de solutions handicap (cognitif notamment) trouvent fréquemment leur équilibre grâce à leur version seniors.

Mais qu’en est-il de l’impact social ?

Il est tentant de croire que la santé ou la silver economy sont des secteurs « sociaux », mais il faut regarder de plus près. Comme dans tout secteur, il existe des projet à impact et d’autres non, portés uniquement par le marché et ses « besoins ». Ainsi par exemple dans la santé, un nouveau médicament apporté sur un marché rentable est un produit classique, de l’économie classique (et remboursé par la sécu :)). A ne pas confondre avec un produit / service visant des bénéficiaires « fragiles » tels que maladies rares, seniors isolés, seniors peu solvables, etc…

 

Des exemples ? Cette semaine nous vous présentons :

  • Aidé & Moi : une solution digitale pour piloter et coordonner les aidants professionnels et familiaux autour du senior, et faciliter ses liens avec son entourage,
  • APTE, une plateforme de mise en relations entre auxiliaires de vie et particuliers ou professionnels, avec l’objectif d’augmenter le niveau de vie des auxiliaires de vie, tout en dénichant les compétences adaptées au besoins des personnes âgées à domicile.
  • Retraite Advisor : le comparateur de maisons de retraite, EHPAD, et résidences autonomies, avec e-reputation, afin de faciliter et accompagner la recherche de solution.

 

A ce propos, je tiens à souligner une vision du maintien à domicile, que j’ai entendue pour la 1ère fois auprès de la Compagnie des Aidants, il y a déjà 5 ans : il y a des limites au maintien à domicile, notamment en termes d’épuisement des aidants ou de qualité des soins / taux de présence pour les aidés, qui peuvent conduire à la souffrance des aidants ou des aidés, voire à de la maltraitance. Il est donc très important d’identifier le seuil d’acceptabilité et de maintien à domicile avant d’accompagner les aidants…

Ceci est en contradiction avec l’engouement des politiques publiques pour le maintien à domicile sans réserves, gage de baisse des coûts financiers, mais pas des « coûts humains ».

Cela étant dit, comme souvent dans l’innovation sociale, les plaidoyers sont difficiles à faire entendre au départ, mais finissent par être pris en compte par la puissance publique, petit à petit. En effet, la réalité ne se réduit pas à des cases, et il faut du temps pour admettre les sous-cases… quand il ne s’agit pas d’enjeux transversaux..

Mais les choses avancent 🙂

 

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